Présentation

Le projet d’aménagement du parc s’inscrit dans une démarche globale de valorisation et de restauration de cet ensemble patrimonial architectural et paysager remarquable qu’est l’Abbaye de Faremoutiers.

Un diagnostic paysager a été réalisé début 2019 afin d’identifier les « tableaux paysagers » du parc à l’anglaise et les nombreux éléments qui participent à la construction de ces scènes : fabriques, topographie, hydrographie, arbres isolés, perspectives, ruines…

En parallèle une étude historique de l’évolution du paysage du parc par le biais des cartes et photographies aériennes anciennes nous a permis de mieux comprendre les différentes époques du parc et ses transformations successives.

Une  fois les grandes lignes directrices du parc paysager mises en évidence, les principaux enjeux identifiés, un programme d’actions a été mis en place et certains travaux ont déjà été entrepris afin d’engager une dynamique de valorisation du site dans un esprit de culture monastique et de développement durable. Les aménagements s’inscrivent dans une volonté d’ouverture partielle du site, couplée à la nécessité de suivre la règle de saint Benoît en intégrant les notions de clôture et de silence.

Esquisse de la propriété

Parmi les différentes actions du programme se distinguent :

la restauration et la mise en valeur des perspectives du jardin anglais selon le plan d’origine de 1885 et l’étude de l’évolution des boisements

la valorisation de la demeure du XIXème siècle, celle des ruines de l’église abbatiale adjacente et le rétablissement d’un lien visuel avec l’église paroissiale,

la création d’un jardin thérapeutique, ou Hortus selon la dénomination médiévale des jardins potagers,

la création d’un verger de variétés hautes-tiges locales souvent d’époque,

la mise en place d’une gestion différenciée du parc afin de préserver la richesse des milieux et de conserver un esprit de nature propre aux parcs paysagers dits « à l’anglaise », avec entre-autre une pratique de l’éco-pâturage et la mise en valeur des végétaux remarquables,

la valorisation des différentes constructions, ou « fabriques », comme le kiosque, l’embarcadère, le château d’eau, l’ancienne volière…

l’intégration du cimetière,

le renouvellement des arbres du parc tombés en 1999 avec la plantation de sujets d’avenir.